samedi 28 juillet 2012

Voici ma collection de carnets malgaches, réalisée au cours de deux voyages sur l'île rouge en 2008 et 2010.

Je partage avec vous le carnet du premier voyage réalisé en 2008.

Bon voyage !

Et cliquez sur les pages pour les voir en grand.



 

Jour 1 : Arrivée à Tana

L'arrivée à Tana est un choc, d'autant plus que je débarque toute seule pour une journée entière. Emilie, que je ne connais pas encore, me retrouvera ce soir à l'auberge. Bertrand et Fanny, qui arrivent de la Réunion, n'arrivent que demain !
Des Français super sympas m'accueillent dans leur petit groupe, et j'ai enfin des amis avec qui partager mon étonnement, et je profite des explications collectives et des bons plans. Une journée un peu perdue à ne pas encore savoir quoi penser de ce que je vois, à ne pas savoir ce qu'il est risqué de faire ou pas, etc. Hâte de trouver mes marques, et hâte d'être à l'aise dans un endroit plus calme !
Premiers dépaysements :
- 1h d'attente à l'aéroport pour un visa
- des liasses énormes de billets de banque à ne plus savoir où les cacher
- le confit de zébu malgache est délicieux !
Je dessine à l'hôtel en attendant les autres...

Jour 2 : Tuléar

Emilie est arrivée dans la nuit. On rejoint Fanny et Bertrand à l'aéroport, et on embarque pour Tuléar via Fort Dauphin où on ne descendra pas de l'avion. Les paysages autour de Tuléar sont complètement désertiques par rapport à Tana ! On commence à être vraiment dépaysés...
- un minuscule aéroport après des km de lande desséchée
- des pouss-pouss partout mais on n'ose pas (encore) essayer
- organiser le départ pour anakao en pirogue avec une sorte de pirate breton
- dormir sous une moustiquaire sans psychoter avec le palud
- un hôtel choupinet mais sans électricité et la nuit tombe (très) tôt !
- découverte d'une spécialité locale : la THB en bouteilles de 65cl !

 

Jour 3 : Anakao & Nosy Ve

On quitte Tuléar en pirogue pour Anakao, petit village sur un ruban de sable blanc bordé de lagon translucide, avec des bungalows de Robinson en bois. Une carte postale qui se s'atteint que par la mer ; sinon on ne compte pas les heures de 4x4 sur piste défoncée.
On s'intègre parmi la population locale des "vezo", pêcheurs nomades, qui sillonnent sans relâche la mer turquoise sur leurs frêles pirogues à balanciers à voile carrée rapiécée.
Notre lieu de résidence est somptueux : une maison en bois les pieds dans l'eau, adossée à des kilomètres de végétation semi désertique de cactées, et la vue sur le turquoise du lagon. Un petit coin de paradis pour le touriste, mais sans eau potable locale.
On découvre avec amusement (car c'est pour 3 jours) les joies de la douche et de la chasse d'eau au seau, où chaque tasse compte.
Des pêcheurs vezo nous emmènent passer la journée sur le paradisiaque îlot Nosy Ve en face. Paille-en-queue à queue rouge, poissons grillés sur la plage, coquillages. Il faut être rentré tôt, avant que le vent se lève.

 

Jour 4 : Anakao

On profite de la beauté de l'endroit. On plonge. On bouquine. On a sa première insolation...

 
 
 
 

Jour 5 : Retour à Tuléar et Tuléar-Ranohira

On a de la chance : Une mer pas trop mauvaise nous a permis de revenir à Tuléar en bateau à peu près à l'heure prévue. Des chars à zébus conduits par des enfants viennent nous décharger au milieu d'une esplanade de vase à marrée basse, moment d'anthologie ! On enchaîne avec un taxi pour Ranohira. Option luxe, mais je suis malade et un taxi-brousse n'aurait jamais voulu s'arrêter à chaque fois que j'en ressentais la nécessité !
On traverse des paysages très pauvres et somptueux : maisons en torchis, villages de 4 maisons vivant au fin fond de nulle part. Déserts, landes, savanes, savanes à baobabs, canyons...
... pour arriver à Ranohira, le village qui borde le parc national de l'Isalo, dans les flamboyantes couleurs du coucher du soleil sur le massif de grès de l'Isalo. Inoubliable ! On dort dans une hutte ronde dans la savane pour une bouchée de pain, avec dans l'estomac un filet de zébu sauce au poivre délicieux.

 
  

Jour 6 & 7 : Parc national de l'Isalo



































Et voilà le carnet (inachevé malheureusement) de mon second voyage réalisé en 2010.